C'est un cœur qui s'ouvre à l'improvisation dans le Liciam, il est bon de lâcher prise sur cette mémoire humaine pour toucher la vraie mémoire, chaque phrase oubliée est une partie du cœur qui s'ouvre.
Il va y avoir douze portes à franchir.
Une première porte est déjà franchie.
C'est une princesse japonaise que nous voyons là, une princesse qui danse au printemps au milieu des cerisiers en fleurs et le vent emporte les pétales, les myriades de myriades de pétales dans le vent.
C'est une princesse de samouraïs c'est une princesse d'un seigneur japonais de l'ancien temps, une grande noblesse dans son âme qui pratique le Daïko.
Et le vent emporte sa chanson et cette chanson traverse le temps, traverse le vent, traverse l'océan.
C'est un parfum aussi rapide que la flèche qui touchera une cible très bientôt, une cible du cupidon qui éclaboussera son bonheur, de tous ces pétales de la rose qui arrosera l'instant présent.
Petite princesse ton cœur est pur, il est flamboyant de lumière éternelle, et tu pourras jouer de ces instruments, de ces instruments de corde dans le vent.
C'est un passé dans le présent un passé qui n'existe pas, un passé transfiguré dans un joyau de ce cœur, un cœur de jade où un dragon s'y blotti, de son œil de la perle.
Tu es habillée de rose petite princesse et c'est une légèreté que ta vie transfigurée.
Jardinières dans ton cœur tu t'occupes des fleurs, tu t'occupes de tous ces bonsaïs et de tous ces parterres, c'est un jardin merveilleux qui appartient à ce cœur, il y coule une belle fontaine, une magnifique cascade où vole tous ces papillons colorés et ces statuettes de tout ces chevaliers qui sont là pour te servir ont un regard bienveillant sur ces colorisations du Soleil-Levant.
C'est un parfum de plénitude, ce sont les chants des oiseaux, c'est le nid de l'hirondelle dans le printemps, c'est un lézard qui dort au soleil d'un avenir certain, c'est une jonque couleurs de la jonquille qui flotte en miniature dans le bassin où nagent tous ces poissons rouges.
Et cette douce brise qui transporte ce pollen de jardin en jardin en jardin et qui traversera très bientôt tous les jardins de ses roses dans le monde et ce sont ces volutes au son de la flûte qui porterons tous les espoirs des esprits de cristal.
Et de ce bassin des poissons rouges se présente cette porte, la porte de l'eau, c'est eau pure, de ses larmes séchées et cette porte se referme car elle est franchie, c'est une grande magie que nous voyons là, que toutes ces lettres de feu qui allument ces portes, et que ces portes qui sont franchies avec tant de plénitude et de calme apportent les réponses et la page se tourne.
Petite princesse à quoi vas-tu jouer aujourd'hui ? Vas-tu parler avec la coccinelle ? Où vas-tu prendre ton pinceau afin de peindre les ailes de ce papillon ? Qui en a bien besoin.
C'est une féerie, c'est une magie, c'est une 13ème dimension dans ce cœur d'enfant.
Un gong sonne au loin c'est un repas grandiose qui s'annonce, c'est un repas de noces, de noces blanches, de ce paon blanc se nourrira le pain blanc qui trempera dans une eau sacrée de chaque bassin de ces âmes afin que de son grand esprit divin.
Les chemises se découvrent et de ces chaussures blanches soient apportées une brillance de ce pas d'aujourd'hui, c'est une pluie de pétales.
Un grand esprit de la terre ce grand magicien il plantera son Daïkatana et que toute guerre y noiera son regard.
Un parchemin sera composé, cette royauté de la princesse y apposera un sceau, un sceau de sa noblesse, un assaut du Phénix doré car c'est une princesse du Phénix doré en ce Japon médiéval de maintenant.
et de ce parcheminé sera porté aux ambassades de ces mondes asiatiques afin d'y apporter une autorité de paix, et ce parcheminé parfumé de la rose blanche parseminée de ces poussières d'étoiles qui brilleront de 1000 feux, qui éblouira ceux qui n'ont pas à la foi pour qu'ils puissent voir de leurs propres yeux toute cette magie et que ces genouillères touchaient le sol et que de ces têtes fières regardent le pied en signe de respect.
et c'est le cœur qui s'ouvre une nouvelle fois vers une nouvelle porte, une grande porte, une porte du verbe et émeraude, c'est un cœur qui s'ouvre pétales après pétales après pétales, c'est une merveille, c'est un bonheur qui s'amplifie, c'est une danse qui se danse et qui se danse.
et nous voyons ce Golem de bronze s'avancer de son pas très lourd, c'est le Golem du temps présent, c'est la pesanteur de ce système gouvernementée qui s'approche de ce jardin mais son pas si lourds ne peut ressentir la profondeur de son pas sur cette terre consacrée et il ne peut avancer, son pas s'arrête, il ne peut avancer dans cet endroit, ses pieds sont immobilisés à l'intérieur de cette terre.
Ce Golem fera sans doute, peut-être, une belle décoration, à moins qu'un pinson de son chant ne brise cette coquille de bronze de lourdeur, afin qu'au-dessous, à l'intérieur l'on découvre une fontaine de beauté et de son crâne ouvert l'on n'y voit une joyeuseté, une belle fontaine s'ouvrira pour y abreuver tous les oiseaux qui pourront se percher sur cette tête et sur ses épaules.
Et l'on y verra des princes et des seigneurs se reposer dans ce jardin, et partager une expérience, une science, une conscience, une prescience, une omniscience, une danse dans le jardin de ce cœur en Fany Zỹa Rose.
Et c'est un jardin qui sera offert à cette humanité, c'est la plus grande des diplomaties, c'est la plus grande réussite, c'est la plus grande des tactiques.
Et c'est la porte d'un regard nouveau.
C'est une terre de caractère dont les dalles se bougent de plus en plus, dans ce jardin chaque dalle qui porte une couleur soutien le pas et les pas de tout un chacun, nous allons arroser ce jardin de notre patience, de notre amour, nous allons l'arroser chacun notre tour afin que notre amour touche les cœurs et nos cœurs.
C'est d'un pas léger que nous allons marcher, c'est sur notre route que nous apprendrons notre route, nous allons forger pour cela tous les fers à cheval afin que d'un galop léger nous puissions trotter sur cette terre consacrée, sur cette terre blanche.
Ô comme nous les aimons, comme nous les aimons, comme nous les aimons, tous sans distinction, ni de couleur, ni de grandeur, toutes ces beautés de cet univers, c'est une renaissance, la plus grande renaissance qui se présente là, c'est une renaissance de la reconnaissance.
Et d'une chevelure coiffée d'une reine où sera posée cette couronne de fleurs nous pourrons y fêter les cœurs légers, des cœurs légers, nos cœurs légers, afin que les prisons ouvrent les portes de leur cœur, afin que les barreaux fondent et que toute liberté soit donnée dans cette humanité.
C'est la porte de la liberté qui vient de s'éveiller.
Une lueur d'espoir dans cette obscurité, une lueur qui propagera une flamme qui ne brûlera point mais qui réchauffera le cœur des innocents, le cœur des purs.
Cette porte restera ouverte pour l'instant jusqu'à son accomplissement terrestre.
Une autre porte vient se découvrir, la porte de l'espoir, un espoir porté dans le cœur de chacun, et cet espoir et cette liberté sera le plateau d'une troisième porte qui sera la porte de l'amitié, d'une profonde amitié qui reconnaîtra la vérité dans le cœur de chacun, une vérité de l'acceptation de tout un chacun, avec toutes ses couleurs avec toutes ses fleurs.
Voici donc trois portes, trois missions qui nous restent à accomplir, une Trinité, toutes les autres portes sont définitivement accomplies et c'est dans ce jardin que nous l'accomplirons tous ensemble, dans ce merveilleux jardin de paix.
Où la petite princesse japonaise du Phénix doré viendra danser tous les jours.
Cette princesse japonaise porte une étoile sur son front.