C'est un moment d'une pureté de l'azur, un moment d'une pureté de l'aigue-marine, de l'aigle marine, un moment où le cœur de l'océan contenu dans cette coquille du Saint-Jacques ouvrira grande sa bouche béante afin d'y laisser sortir ses bulles, des bulles troublantes et qui montent à la surface de cet océan de pensées, ces bulles qui croisent ces poissons, qui croisent ces méduses, qui nous médusent de leurs filaments étincelants pour enfin rejoindre cette surface de l'océan, de l'océan de la conscience, vers une atmosphère atmosphérique d'une grande légèreté, d'une couleur du violet sous le regard des étoiles car le soleil s'est couché autrefois.
Mais un soleil qui le lendemain matin se lèvera de nouveau dans ce ciel nouveau où tout sera neuf et le nœud marin se défera pour laisser partir ce navire, un navire qui flottera car d'une grande légèreté du liège sacré de ce chêne consacré, ce chêne de votre âme Melkyõrah, un arbre qui a poussé jadis dans les fonds marins, un arbre aimé par les sirènes car très peu d'arbres peuvent pousser dans les fonds marins, on n'y voit que les algues qui s'emmêlent dans le courant.
Et une rivière de perles multicolores arc-en-ciel coulera dans vos veines et un sourire de perles nacrées montrera ses dents, ses dents de joie et de bonheur et ce sera une grande danse, une danse des frères et des sœurs.
Une boucle bouclée vient de se présenter, c'est une boucle argentée dans ce temps de maintenant, il arrive parfois que le temps de maintenant fasse cette plaisanterie, c'est bel et bien un poisson d'avril que l'on vient de recevoir présentement, du fond des océans ce Poséidon nous a posé ce poisson, nous l'acceptons et nous en rions.
En effet le Dieu de l'ancien temps nous apporte une leçon, le jour du 1er avril il n'est plus temps pour la sériosité et partons d'un nouveau cœur léger vers cette magie de l'enfant et du cœur, n'écoutons point aujourd'hui tous ces adultes bien emmaillotés dans leurs préjugés et faisons des pieds de nez pour pouvoir avancer mais demain le soleil se lèvera.
Un soleil qui se lèvera pour regarder une lune géante que nous allons tous recolorer de notre joyeuseté pleine de nouveautés, c'est un travail de tous ces... toutes ces voilettes dirions-nous, toutes ces voilettes de cette planète, nous allons retirer ensemble aujourd'hui ces nuages poussiéreux que nous allons colorer de nos pinceaux, le pinceau de nos âmes.
Il faut s'amuser aujourd'hui, "il faut" encore un mot bien présent chez les adultes, le "il faut" sera banni aujourd'hui, nous dirons simplement amusons-nous, allons nous promener.
Dansons la caribole et nageons parmi les petits poissons car c'est un petit tourbillon qui prend de l'ampleur dans un cœur qui ne demande plus l'heure.
C'est une vibration sacrée, une vibration Sainte qui s'enclenchera, c'est un frisson nouveau, un frisson qui n'appartient point au grand mais qui appartient au petit et nous sommes ces petits.
Ces petits qui s'amusent d'un rien, ces petits qui regardent la fourmi, une fourmi qu'ils trouvent bien grande, et c'est d'un rire joyeux, d'un rire aux éclats de lumière que nous y voyons cette géante sirène qui de son cœur d'enfant recolorera tous les coraux, tous les rochers des océans, et où le poisson-lune soufflera sa bulle.
Cela pétille dans ce corps, cela pétille nous le voyons, une pétillance qui tortille l'anathème de ce chant, de ce chant des océans des sirènes, et ce chant se veut de cristal et ce chant sera de cristal, de cristal de l'arc, de ce cristal pur.
Et c'est une oreille pointue et attentive que nous voyons, ce visage de l'écaille bleue de l'aigue-marine en ce visage de l'émeraude, nous y voyons cette sirène.
De cette queue multicolore qui l'a fait naviguer sur ce monde, de ces mains délicates, de ces bras attentionnés bercent l'enfant de son cœur bien-aimé, c'est une grande attention, elle est la mère, la mère des océans, la protectrice, la directrice peut-être.
Némos, Némos se présente, il est un prince parmi les princes, il est un prince des océans une autorité, un fils, un fils de Poséidon, un fils de cette reine des sirènes, il porte le trident et il se présente, pose un genou au sol et propose son alliance, c'est une alliance en ces temps du verseau.
Et ce char construit de coquillages, de nacre et de perles, conduit par ces deux hippocampes géants emmèneront cette alliance à travers les océans et une nouvelle page se tourne, une page où une paix s'instaure, où la nature reprend son cours.
Car cette terre a besoin de cette alliance afin de calmer le fond de ses océans, car cette terre craque, car cette terre s'ouvrira et se fermera et ses océans apaiseront cette terre, apportera une fraîcheur dans le fond de l'océan, une fraîcheur dans le cœur de cette terre qui a trop chaud désormais, qui a trop chaud de cette humanité, une humanité qui s'échauffe les oreilles, une humanité qui brûle le feu de ses entrailles.
Et cet océan sera le glaçon qui apaisera ses souffrances, c'est une grande tâche que nous allons accomplir en toute légèreté avec l'amour dans le cœur, car l'amour du cœur et cette fraîcheur, cette grande fraîcheur que nous avons besoin tous, tous et chacun car nous ne formons qu'un, nous ne formons qu'un, nous ne formons qu'un.
À présent je prends une petite récréation.
c'est une pluie, une pluie de cristaux, une pluie de ces cristaux bleus géants qui tombent doucement dans cet océan, cet océan aux couleurs de votre âme Melchyõrah, chaque cristal, chaque cristaux, rentre délicatement à la surface de cet océan sans aucune vague, dans un silence parfait et d'une grande luminosité de douceur et de quiétude, c'est un océan qui prend la couleur de ce bleu du Zaphir, un rayonnement se produit à chacune de ces rentrées de cristal, un rayonnement de ces étincelles d'électricité multicolore.
Et nous y voyons des dauphins blancs qui sautent joyeusement par-dessus ces rentrées de cristaux pendant que dans le fond de ces océans ces anémones de mer tournoient toutes ensemble l'engrenage de ce temps qui passe, de ce merveilleux temporel qui nous permet de vivre en ces temps de maintenant, soyons bénis d'être là, d'être ce que nous sommes en ce moment, bénissons-nous nous-mêmes, soyons bénis de l'autre, bénissons l'autre.
Une pluie de plumes blanches tombe maintenant sur cet océan, ce sont les plumes de l'Esprit Saint qui se collent à présent sur cette queue de la sirène et qui donnent au diamanté de son Cœur Sacré une blancheur de la pureté.
C'est le cœur d'une enfant qui a bien pris ses responsabilités, qui s'est bien occupé de cette famille du passé, et qui maintenant a le droit de s'amuser, car de ce partage, de ce bonheur partagé et de ses joies du présent poussera cette fleur sacrée en ce cœur d'enfant.
Dansons, chantons, sautillons sur ce chemin de lumière blanc parsemé de ces bonheurs simples.